La MV Agusta Rush 1000 produite en juin
Basée sur la nouvelle Brutale 1000 RR, la Rush, une série limitée (on ne sait pas à combien d’exemplaires) réinterprète le thème du dragster sur deux roues. Ce sera l’une des motos qui sortiront des chaînes de production de la marque italienne, qui viennent de rouvrir après l’arrêt imposé par la pandémie de nouveau coronavirus.
La Rush 1000 est une moto qui correspond bien au slogan de MV Agusta: « Motorcycle Art ». Ou de l’art sous forme de moto. La marque italienne, qui a fermé durant plusieurs semaines son usine à Varese, dans le nord du pays, afin de se conformer aux injections du gouvernement pour ralentir et limiter la propagation du nouveau coronavirus, a relancé la production. Et parmi les engins qui vont sortir de ses chaînes de montage, il y aura la Rush 1000.
Il s’agit d’une production en série limitée (on sait qu’il y aura 300 exemplaires, mais on ne sait pas à quel prix, cher, c’est sûr). Certains clients (on ne sait pas combien) ont déjà commandé en ligne. D’autres le feront via les concessionnaires de la marque, lorsque la machine arrivera chez les revendeurs, au mois de juin.
La Rush 1000 est une version extrême, esthétiquement parlant, de la nouvelle MV Agusta Brutale 1000 RR (lire notre présentation). Le moteur est un quatre en ligne surpuissant à soupapes disposées radialement, développant 208 chevaux en pointe, et même 212 avec un échappement de type compétition. Et la vitesse maximale dépasserait les 300 km/h.
Les suspensions haut de gamme (Öhlins EC) sont pilotées électroniquement et semi-actives. Elles ajustent l’amortissement en temps réel aux conditions de roulage. Et les freins avant sont ce qui se fait de mieux dans le domaine, avec des étriers Brembo Stylema.
Les aides électroniques au pilotage incluent un contrôle de traction paramétrable disposant de huit réglages prédéfinis à choix, il y a un contrôle de cabrage (anti-wheelie en bon français), un quickshifter bidirectionnel (le système EAS 2.0) qui permet de passer les vitesse en montant et descendant sans le levier d’embrayage, et comme c’est un dragster, ou quelque chose qui y ressemble… eh bien un Launch Control est fourni. Un dispositif électronique qui autorise les départs arrêtés les plus foudroyants possibles en limitant le patinage de la roue arrière. Comme sur la Brutale, on a des appendices aérodynamiques qui entourent le radiateur à l’avant.
On notera tout spécialement l’enjoliveur recouvrant une bonne partie de la roue arrière, qui est censé limiter la surchauffe de cette partie de la moto, et qui imite ce que l’on voit sur certaines machines utilisées pour des courses d’accélération. Et les jantes à rayons, qui ne sont pas sans faire penser à celles de la petite soeur Dragster 800 RR.
L’arrière de la selle est moins que minimaliste, comme il sied à une moto conçue pour des courses d’accélération. Et un phare avant rond mais à l’esthétique contemporaine complète le tableau.