Jason Dupasquier: « Le podium n’est plus si loin! »
Jason Dupasquier: un nom que l’on entend de plus en plus cette année dans le championnat mondial Moto3, et pour cause. Le jeune Suisse (19 ans) vit sa deuxième saison dans ce championnat, et alors qu’il n’a pas été en mesure de marquer le moindre point l’an passé, il l’a fait cette année lors de chacun des Grand Prix déjà disputés: deux fois au Qatar, puis à Portimao, au Portugal, et enfin à Jerez, au Grand Prix d’Espagne. Où il a incidemment décroché son meilleur résultat absolu dans cette catégorie, une septième place (lire notre compte-rendu). Un résultat qui le place actuellement au onzième rang du mondial Moto3. Interview rapide, juste avant le Grand Prix de France au Mans.
ActuMoto: Jason, comment as-tu vécu cette dernière course?
– C’était intense, je n’avais jusqu’ici pas pu me mêler au groupe de tête. Mais c’était génial, c’est mon meilleur résultat dans cette catégorie!
Y a-t-il eu un déclic pour ce début de saison?
– Oui, c’est clair. Le team n’a pas changé, la moto non plus. Mais j’ai pu beaucoup travailler en janvier et en février derniers, en étant en Espagne. Je dirais même que j’ai travaillé très, très dur, et pas seulement physiquement. J’ai pu rouler avec d’autres pilotes, parfois sur des circuits de karting. Et très régulièrement. On se tirait la bourre. Ça permet de vraiment avoir ces sensations de course, et c’est important. Et puis mentalement, on peut dire que j’ai progressé.
Comment travailles-tu au sein de ton team?
– Ça se passe bien. J’ai la chance d’être dans un très bon team. On me dit que je suis un pilote calme, mais aussi un pilote qui sent bien ce qui se passe dans les suspensions, avec les pneus, tous ces petits changements qui font que l’on peut progresser et s’adapter en course.
Est-ce que, par rapport à l’an passé, tu sens mieux les limites en course?
– Je ne sais pas, peut-être. C’est un ensemble. Disons que lorsqu’on fait de meilleures qualifications, on a plus l’occasion de se trouver devant en course, c’est évident. Et là, il faut rester concentré et se battre. Dans une course Moto3, on est dans un groupe la plupart du temps compact, on n’a jamais le temps de se relâcher! Si on le fait pendant une fraction de seconde, il y en a un, voire deux ou trois qui se placent devant toi sans crier gare. C’est encore plus important quand on se trouve dans le groupe de tête, on est avec les pilotes d’usine qui jouent le championnat! Il faut jouer des coudes, se battre du début jusqu’à la fin, tout en allant le plus vite possible. Et bien sentir ce qui se passe avec la moto, ça aide.
Ta moto est-elle désavantagée par rapport à celles des teams d’usine?
– Non, pas vraiment. Il y a deux types de moto, Honda ou KTM, et on a tous en gros la même machine, dans notre cas une KTM. Il y a peut-être de petits détails qui changent, mais elles sont toutes capables de jouer la victoire.
Et toi, tu y penses, à une victoire, ou à un podium?
– En étant septième, le podium n’est plus très loin. Donc oui, forcément!
Alors bonne chance pour le GP de France!
– Merci! c’est un de mes circuits préférés. Je me réjouis d’y être!
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