Pour guérir les à-coups des MT-09, une mise à jour 2015
Yamaha livre les modèles 2015 guéries de ce petit défaut, et on peut faire la mise à jour pour les motos achetées les années précédentes.
Elle avait deux petits défauts qui l’empêchaient d’atteindre la perfection. La MT-09, sortie fin 2013 (lire notre test), marquait le renouveau pour Yamaha. Un roadster typé supermoto et propulsé par un moteur tricylindre magique de (en gros) 800 centimètres cubes, légère, avec un look sans compromis, et pour un prix étonnamment bas, il y avait de quoi affoler les compteurs. Mais certains motards déploraient alors des suspensions un brin trop souples, un atout pour la vie de tous les jours, mais pas pour la conduire sportive. Et sur certaines motos, au moins une, voire deux (mode A, sportif, et Standard, pour tous les jours) des trois cartographies d’injection sélectionnable par la grâce de l’accélérateur électronique avaient une réponse trop saccadée dans les premières millisecondes d’ouverture de la poignée des gaz.
Le second de ces petits défauts (du moins considéré comme tel par pas mal d’essayeurs et de clients) avait déjà disparu dans la version plus orientée touring, la MT-09 Tracer, apparue sur nos routes début 2015. Et, nous dit Yamaha, il a aussi été éliminé pour toutes les versions 2015 de la MT-09. Mieux, on peut faire installer sans frais les nouvelles cartographies sur les modèles d’avant 2015, si on le juge nécessaire.
« Attention, ces nouveaux réglages ne changent pas le caractère de la MT-09, ni la différence entre les trois modes A, Standard et B, avertit Peter Manzanarès, responsable presse et marketing chez Hostettler, l’importateur suisse de la marque aux trois diapasons. Et la nouvelle version est toujours différente dans ses cartographies par rapport à la Tracer. Le défaut en question n’était présent que sur un petit nombre de motos, et tout le monde ne le remarquait pas. »
Et pour ce qui est des suspensions, le prix de base contenu permet aux adeptes de perfection d’investir dans des accessoires…
Par Jérôme Ducret, photo Yamaha