Le val d’Abondance, ou l’envers français du décor
C’est une balade parfaite pour une demi-journée, si l’on veut se rafraîchir les idées et s’évader de la plaine du Rhône. Au départ de Monthey, il faut monter en direction des Crosets, puis bifurquer pour Morgins. Après Troistorrent, la route relativement large se parsème de jolis virages pas trop serrés.
A Morgins, c’est à nouveau tout plat, typique d’une station de montagne moyenne à haute. On y passe le col et direction la France voisine, où l’on déboule tout en haut du val d’Abondance, comme perché sur un balcon routier.
Dans ce val, en belle saison (printemps ou début de l’été), l’herbe est presque plus verte qu’ailleurs, elle forme un tapis éclatant sur chaque pan de montagne. Sur la droite défilent les sommets que l’on voit depuis le Chablais valaisan, Pointe de Bellevue, Sex, Cornettes de Bise… mais on se trouve à présent de l’autre côté du décor.
Lors de la descente vers Châtel, puis vers Abondance, on se rend compte à mille petits détails subtilement différents que l’on a changé de pays. Il y a un petit air de Far West à la montagne dans la manière dont les panneaux touristiques et les enseignes d’auberges sont tournés. Si l’on passe en fin d’après-midi, on peut s’arrêter boire une petite bière inspirée des brasseurs irlandais au Fer rouge, à Chapelle d’Abondance, chez Benoît Mouthon, alias le gentleman brasseur du val d’Abondance. Si c’est le matin, on peut opter pour un des cafés du centre, près de l’office du tourisme. Ceux qui veulent explorer le coin peuvent faire un détour en prenant à gauche pour aller voir le lac des Plagnes, un peu plus haut. On y trouve deux petits restaurants qui sont ouverts les week-ends en mai, et le reste de la semaine en gros de juin à septembre.
En retournant à Abondance, et en continuant la descente, le paysage se resserre autour de la route. Ne pas louper l’embranchement à droite, juste après Vacheresse. Le panneau indique la direction pour Thonon (et Evian). Et l’on remonte, cette fois-ci de manière peinarde, sur le plateau savoyard surplombant le Léman. Après quelques kilomètres à zigzaguer entre les villages, les forêts et les champs, on aperçoit d’ailleurs le lac dans toute sa splendeur.
Puis c’est la descente sur Thonon. Ne pas prendre la route qui mène à Thollon-les-Mémises, c’est un cul-de-sac. En choisissant bien son itinéraire, on a droit à de jolis virolos sur une petite route entre les arbres. Et c’est comme ça à peu près jusqu’à la route de bord de lac, qui est toute droite, ou presque, jusqu’à Saint-Gingolph et la frontière franco-suisse. Selon le moment de la journée, on peut s’attendre à de gros bouchons dans le sens France-Suisse ou Suisse-France. Mais la moto, c’est fait pour se faufiler! Si c’est midi et qu’on a un petit creux, on peut par exemple s’arrêter encore côté français, au Mékong. Et à l’heure de la digestion, on rentre en direction de Monthey, par une route qui continue à être très droite.
Pour voir nos autres propositions de balades. Et pour nous en proposer de nouvelles.
Bonsoir,
Votre fichier GARMIN n’est pas accessible…
Sinon, magnifique votre site, plein de bonnes idées.
Je suis impressionné par tant de détails, connaissances de tous ces lieux.
Bravo et merci pour toutes ces bonnes idées de voyages.
Georges REGAMEY
Avenue de Lonay 21
1110 Morges / Suisse
Bonjour et merci pour votre commentaire…
Quand vous écrivez « pas accessible », cela veut-il dire que vous n’arrivez pas à télécharger le .zip, ou que, une fois téléchargé, celuic-ci ne donne pas un .gpx, ou encore que ce .gpx n’est pas lisible par votre Garmin?
Je vais vérifier aussi de mon côté
Bonne journée
Jérôme Ducret, rédacteur responsable